En Belgique, la Commission des jeux de hasard, en tant que régulateur des jeux, traverse une crise silencieuse mais profonde. Alors que le marché continue de croître, l’autorité de contrôle dénonce un sous-financement chronique qui compromet sa capacité à agir.
Selon The Brussels Times, le produit brut des jeux (PBJ) a atteint 1,7 milliard d’euros en 2023, en hausse de 16,7 % par rapport à 2022, un record depuis la pandémie. Mais cette vitalité économique masque une fragilité structurelle : les moyens de la CJH stagnent, tandis que les missions se multiplient.
Le taux de recouvrement des amendes infligées aux opérateurs n’a pas dépassé 21 % en 2024, faute de ressources suffisantes pour en assurer la poursuite. Dans ce contexte, le régulateur des jeux peine à remplir ses nouvelles obligations : contrôle du respect de l’âge minimum de 21 ans, lutte contre les sites illégaux, surveillance publicitaire ou encore application du décret royal restreignant la promotion des jeux.




























