Printemps 2010. À Gerland, les Lyonnais entrent sur la pelouse face à Lille, le torse barré d’un nom qui fait tache dans le paysage réglementaire : Betclic. À l’époque, la loi française n’a pas encore légalisé les paris en ligne. Mais Jean-Michel Aulas, patron de l’OL, joue un coup politique. Pari réussi. Quelques semaines plus tard, la loi ouvre le marché.
Depuis, le maillot est devenu une vitrine. Et les opérateurs, des partenaires comme les autres. Sauf que derrière les logos, un jeu bien plus subtil s’est mis en place. Les paris sportifs ne sont plus des intrus, ils sont devenus l’un des piliers invisibles du sport français. Un soutien financier, par le sponsoring ou le droit au pari reversé aux fédérations et ligues, autant qu’un acteur du récit sportif.




























