Après une année marquée par deux mois de fermeture et un environnement fiscal de plus en plus pesant, le Club Circus affiche pourtant une forme de stabilité. Pour Les Enjeux, Sébastien Leclercq revient sur ces résultats, décrypte le positionnement réel du club et expose les choix stratégiques qui doivent lui permettre de rester l’une des places fortes du poker à Paris. Entre fidélisation, diversification de la clientèle et adaptation à une concurrence désormais multiple, légale comme illégale, il détaille une vision lucide d’un secteur encore en quête de cadre durable.
Les Enjeux : Depuis son lancement, le Club Circus s’est imposé comme l’un des piliers du poker parisien. Quelle est aujourd’hui votre lecture de son rôle et de son positionnement dans un secteur en pleine recomposition ?
Sébastien Leclercq : Nous avons connu une année particulière, avec 2 mois de fermeture qui ont évidemment pesé sur l’activité. Malgré cela, le club reste solide : en termes de Produit Brut des Jeux (PBJ) nous nous classons 5e sur 7 établissements parisiens, mais avec une performance économique équilibrée. Le début d’année, outre la fermeture, n’a pas été simple mais nous avons vécu un très bon mois d’octobre qui nous permet de finir l’exercice presque à l’équilibre par rapport à l’année dernière.
























