Accueil Réglementation Fiscalité & Taxation Le Maroc ajuste sa stratégie fiscale sur les jeux : entre écoute des acteurs et défis à venir
Fiscalité & Taxation

Le Maroc ajuste sa stratégie fiscale sur les jeux : entre écoute des acteurs et défis à venir

À l’automne 2024, le Projet de Loi de Finances 2025 avait introduit une disposition visant à taxer à hauteur de 30 % les gains supérieurs à 5 000 dirhams. L’annonce a suscité une réaction immédiate, tant des opérateurs que des joueurs, menaçant l’équilibre d’un secteur stratégique pour l’économie marocaine. Face à ces tensions, Rabat a finalement choisi de retirer cette mesure, privilégiant une approche pragmatique et une vision de long terme.

Rabat, Maroc
La Chambre des représentants au centre de Rabat, Maroc.
Partager

Un projet fiscal contesté dès son annonce

La mesure devait élargir l’assiette fiscale et encadrer une activité jugée sensible. Pourtant, les réactions furent vives. Du côté des joueurs étrangers, qui représentent une clientèle clé, le rejet était clair : plus de 80 % affirmaient qu’ils cesseraient de jouer au Maroc si la taxe entrait en vigueur. Du côté des opérateurs, la crainte portait sur la perte d’attractivité touristique et la fragilisation d’un marché déjà confronté à la concurrence illégale.

La lecture de cet article est réservée aux membres

Abonnez-vous gratuitement ou connectez-vous

Envie de lire la suite ?
Créez gratuitement votre profil Les Enjeux !
Déjà abonné ?

Connectez-vous :

Articles associés

Jeux en ligne : l’AFJEL remet les chiffres au centre du jeu

Un débat économique et politique sous tension Depuis plusieurs mois, la question...

Royaume-Uni 2025 : où va le marché des paris ?

Un secteur sous surveillance politique Depuis son arrivée à l’Échiquier, Rachel Reeves...

Sénégal : l’État mise sur une nouvelle fiscalité des jeux de hasard

Au cœur de cette stratégie se trouvent trois secteurs jugés à la...