Le principe est simple : les joueurs peuvent choisir de participer à un side-bet parallèle qui crée une cagnotte additionnelle. Cette mécanique accroît la valeur des tournois pour ceux qui souhaitent miser davantage, tout en maintenant un accès inchangé pour les joueurs au budget plus limité. Autrement dit, les tournois conservent leur prix d’entrée attractif, mais une partie du public peut volontairement contribuer à « gonfler » les enjeux.
Un levier business pour les exploitants
Pour un exploitant, l’avantage est double. D’un côté, l’événement devient plus rentable grâce à la création de revenus annexes liés aux inscriptions au Last Longer. De l’autre, la flexibilité de l’offre permet d’adresser deux segments de clientèle : les joueurs sensibles au prix et ceux en quête de mises plus élevées. Cette segmentation naturelle enrichit l’expérience client sans dénaturer le tournoi.
L’initiative répond aussi à une tendance de marché : la recherche d’expériences plus personnalisées et modulables dans le poker de tournoi live. Les opérateurs savent que le prix des tournois reste un critère déterminant pour attirer du volume. Le Last Longer offre une alternative intelligente pour augmenter l’intensité des enjeux, sans franchir la barrière psychologique d’un buy-in plus élevé et imposé à tous.

Une mécanique simple mais efficace
Le Casino de Marrakech prend ainsi position comme innovateur sur un format hybride, mêlant accessibilité et montée en gamme. Reste à savoir si ce modèle séduira largement les joueurs et s’il deviendra une composante récurrente des festivals de poker live. Les résultats du UDSO 2025 seront suivis de près, car ils pourraient inspirer d’autres opérateurs à adopter une approche similaire.

























