À l’antenne d’Europe 1, Grégory Rabuel a insisté sur la constance des efforts financiers consentis par le groupe : près de 100 millions d’euros, hors acquisition, investis chaque année pour la rénovation de ses casinos, hôtels et restaurants. L’objectif est de maintenir un haut niveau de prestation tout en adaptant l’offre aux attentes des clients, toujours plus sensibles à l’expérience et à la qualité de service. Cet engagement structurel vise à renforcer la compétitivité de Barrière sur un marché où les standards évoluent rapidement.
Revenant sur l’exercice 2024, le dirigeant a reconnu que les Jeux Olympiques avaient généré une activité contrastée. Les sites situés à proximité des épreuves ont tiré leur épingle du jeu, mais l’impact global a été limité. L’été 2025, en revanche, a marqué un tournant positif : le groupe a enregistré une fréquentation record dans plusieurs de ses établissements phares, notamment dans ses hôtels historiques. Selon Grégory Rabuel, la croissance dépasse les 10 %, signe de la solidité de l’attractivité du Groupe.
Reste une question stratégique : cette dynamique bénéficie-t-elle de manière homogène à toutes les branches de l’activité, casinos comme hôtellerie ? Si l’hôtellerie haut de gamme a visiblement profité du rebond estival, les chiffres détaillés diront si la fréquentation des casinos, segment historique du groupe, suit la même trajectoire.
L’intervention de Grégory Rabuel rappelle en tout cas l’importance d’un investissement soutenu pour consolider le modèle économique de Barrière, entre patrimoine et modernité. Dans un marché où la concurrence s’intensifie, la stratégie du groupe repose sur un équilibre subtil : préserver ses racines tout en accélérant sa transformation.




























