Le constat est posé avec franchise par Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), dans une interview accordée à Paris Turf en juin 2025 : « Les opérateurs hippiques sont à la recherche de nouveaux clients ». Selon elle, malgré un léger regain d’intérêt en ligne, le segment hippique reste fragilisé par une clientèle vieillissante, une offre jugée peu innovante et une concurrence de plus en plus féroce des paris sportifs et des jeux de casino en ligne.
En chiffres, le secteur des paris hippiques représente aujourd’hui environ 2 milliards d’euros de mises par an, dont 80 % sont encore réalisés en point de vente physique. Une dépendance structurelle problématique à l’heure de la dématérialisation du jeu. L’ANJ estime que le rebond de l’activité numérique n’est « pas encore stabilisé » et appelle à une transformation rapide.

























