Un récit qui sonne creux
Le problème, c’est que rien n’était exact. Le fait divers à sensation coche toutes les cases de la fausse information : un salarié sri-lankais du Club Pierre Charron agressé à l’aube, une arme, un fuyard, la recette en espèces. Ceux qui connaissent les clubs de jeux parisiens savent que cette histoire ne tient pas.
Dès le départ, un détail interroge : un employé de jeux sri-lankais. Or, pour exercer dans un club de jeux, il faut détenir un passeport européen et satisfaire à des contrôles stricts du ministère de l’Intérieur. Jusqu’à preuve du contraire, le Sri Lanka n’est pas membre de l’Union européenne.




























